Manager ça s'apprend !

Voici une interprétation libre et orientée management du sommet de Copenhague sur le climat.

192 pays, des spécialistes, des chefs d'état, une conscience à peu près partagée des changements à conduire maintenant pour préparer demain, une médiatisation débridée, un froid de canard juste après des températures spécialement douces... tout est là pour opérer un grand mouvement coordonné de l'humanité, des plus riches et coupables au secours des pauvres innocents, y avait plus qu'à...

et la montagne accoucha d'une souris.

Pourquoi ? mille raisons, parmi lesquelles je choisis celle qui s'apprice le plus de mon thème préféré : la résistance au changement. Et pourtant toutes les parties prenantes au débat ou presque en savent long sur le sujet ! de la prise de conscience qu'il faut faire quelque chose à l'action de faire quelque chose, tout le monde passe par des étapes qu'on ne peut sauter, au risque de revenir en arrière plus brutalement encore.

Il peut donc sembler logique que les chinois, en plein développement industriel, voient d'un bon oeil la participation au débat sans pour autant se voir imposer des contraintes qui brideraient leur développement, compréhensible que les américains, qui refusaient de se soumettre il y a deux ans, acceptent avec prudence des engagements concrets, évident que les européens, moteurs du sommet, aient décidé, avant même l'ouverture du sommet, de mettre des moyens financiers afin d'enclencher le mouvement, comme un leader l'aurait fait dans son entreprise pour déclencher le mouvement.

Managers, voyez ce modèle grandeur "nature" des résistances au changement ! de quoi se rassurer et donner envie de poursuivre ses efforts pour insuffler et faire passer les idées neuves, les changements necessaires mais contraignants, les comportements aaudacieux et stimulants à son échelle, comme vont continuer de le faire je l'espère les grands de ce monde, dont la conscience planétaire dépasse les intérets personnels court termistes !

Valentine Chapus-Gilbert