du bon usage de la bienveillance
Récemment malmenée par un client sans doute lui-même fragilisé par l'incertitude ambiante, j'ai voulu me conforter dans une des mes convictions profondes: la bienveillance a sa place au travail, dans l'entreprise comme dans la vie. Je commençais en effet à en douter, alors même qu'avec ce client et bien d'autres nous pronons, dans nos coachings et nos formations, la bienveillance, source de confort pour avancer, se remettre en question de manière constructive et bien travailler ensemble.
Reprenons les sources (merci Wikipedia)
La bienveillance est la disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. Le terme est calqué sur le latin bene volens qui par la suite, a aussi donné le doublet lexical bénévolence.
Maitreya, le Bienveillant, est le nom du prochain Bouddha attendu.
Confucius et Mencius, l'un comme l'autre, l'ont souvent affirmé : la qualité fondamentale d'un chef est la bienveillance.
Vouloir le bien et le bonheur d'autrui, voila une belle idée ! on ne compte pas les effets vertueux du concept: je suis bienveillant, donc les gens autour de moi sont bien et heureux, ils travaillent bien et me rendent moi aussi bien et heureux etc...
Mais non, redescendons sur terre ! Quelqu'un qui veut le bien et le bonheur d'un autre, aujourd'hui, risque fort de se faire marcher sur les pieds ! entre "bienveillant" et "bonne poire", la limite est ténue... et certains parasites comme l'opportunisme, l'inquiétude, la pression, la concurrence... mettent parfois cette "disposition affective" en retrait, au profit d'autres dispositions moins nobles.
Et pourtant, que le monde du travail serait agréable si la bienveillance revenait à la mode, si elle faisait plus souvent partie de la culture d'entreprise et des qualités exemplaires montrées par les dirigeants et managers !
Une note d'espoir pour terminer: des managers bienveillants, j'en connais ! j'en ai rencontré ! Et ils sont performants ! Leurs équipes cartonnent !
En plus de leur disposition affective, ils sont "alignés" et "congruents", c'est-à-dire que tout chez eux concourt à viser le bien et le bonheur d'autrui: exigence de performance, assortie de moyens et de feed backs constructifs, challenge mais aussi récompense, suivi régulier et reporting mais aussi mise en commun des résultats consolidés, explications, le tout dans un respect de la parole donné, une vraie disponibilité (pas toujours immédiate) et une envie d'atteindre ses objectifs malgrè les obstacles.
Et vous, de quel côté penchez-vous ? du bon, j'en suis sûre !
Valentine Chapus-Gilbert
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